LE COIFFEUR A UN RÔLE D’ALERTE
Du fait de son métier, le coiffeur est en prise directe avec les soucis de cheveux de sa clientèle.
Il a l’œil du professionnel pour faire le distinguo entre une chevelure simplement fine, et un souci d’alopécie.
QUANT FAUT-T-IL S’ALARMER ?
Le cheveu pousse (phase anagène), meurt (phase télogéne), tombe pour être remplacé par un autre.
Le cycle de vie du cheveu dure 3à 5ans, et le cheveu est programmé pour connaître environ 25 cycles.
Alors que les autres poils du corps ont des cycles plus courts, mais nettement plus nombreux 25 cycles durant 3à5 ans.
Parce que la division cellulaire est très rapide au niveau du bulbe pileux, (c’est l’une des plus rapide de tout le corps) le cuir chevelu a donc de gros besoins et subit l’impact de nombreux phénomènes.
L’ALOPECIE REACTONNELLE
L’alopécie réactionnelle peut être provoquée par une forte fièvre, un accident, une importante opération chirurgicale, un choc psychologique …
Les cheveux tomberont donc plus nombreux que d’habitude, parfois 200 /jour au lieu d’une cinquantaine.
La chute sera décalée dans le temps car lorsque le cheveu meurt il met environ 3mois à être éliminé.
Cependant, en cas de très gros traumatisme, c’est le cheveu encore en phase anagène qui « décide » de tomber.Dans ce cas, la chute peut démarrer brutalement, quasiment dans la semaine qui suit le choc.
Le stress est aussi facteur des chutes de cheveux.
Les chutes dites » saisonnières », elles touchent certaines personnes au printemps et en automne : c’est un lointain vestige de la mue saisonnière de l’animal, qui change de pelage avec les saisons.
Le manque de sommeil, une alimentation déséquilibrée peuvent venir renforcer l’alopécie.
Atres cas de chute réactionnelle : celle qui suit un accouchement.
Durant la grossesse, la femme est protégée par l’afflux d’hormones féminines, dont la chute brutale après la naissance cause aussi une perte de cheveux…
Dans le même ordre d’idée, les variations hormonales concernant la ménopause est délicate : l’équilibre hormonale féminin /masculin s’étant modifié « l’alopécie qui s’installe était précédemment comme empêchée par l’activité des hormones féminines
Enfin un cas bien spécifique est celui des clients sous chimiothérapie
L’ALOPECIE ANDROGENIQUE
Elle est d’origine à la fois à la fois hormonale et génétique, elle se traduit par une raréfaction progressive de la chevelure, qu’on ne peut pas relier à un événement précis.
Elle est évolutive, et si elle n’est pas traitée, devient définitive (les bulbes pileux meurent)
Une constance : plus cette forme d’alopécie commence jeune, plus sérieuse elle sera.
Elle concerne l’homme bien sûr, mais aussi la femme, quoique de façon différente :
L’homme se « dégarnit » sur les tempes, le dessus du crâne, pouvant devenir totalement chauve.
Chez la femme, c’est souvent plus diffus (la raie qui s’élargit insidieusement)